Sujet : RESUME DE TEXTE ARGUMENTATIF LA DECENCE DANS LE TRAVAIL. UN ENJEU MONDIAL Notre monde traverse une crise financière dont les conséquences sont multiples. L’Afrique se trouve seulement confrontée aux conséquences de cette crise financière mais aussi à des crises politiques, économiques et sociales. Les populations africaines dépassent aujourd’hui le milliard et sont alors confrontées à la difficulté de trouver un emploi et d’en obtenir un revenu. Quand bien même il existe dans bon nombre de pays, le travail ne permet pas souvent à ceux qui l’exercent de vivre correctement Comment s’étonner alors que les jeunes du sud cherchent à gagner le nord afin d’y réaliser leur réve trouver un emploi qui puisse leur permettre de mieux vivre ? La question de la valeur et du type de travail à exercer est alors posée. Pour y répondre, l’Organisation international du Travail (OIT) a introduit le concept et le programme de travail décent en 1999, lors de la 87 session de la Conférence Internationale du Travail. Mais quelle est cette notion encore largement m connue plus de dix ans après ? La décence du travail veut traduire, dans chaque société, l’expression de la dignité de tout homme ou de toute femme. Le travail décent est un travail choisi librement et qui associe efficacement le travailleur (homme et femme) au développement de sa communauté. C’est également un travail qui permet aux travailleurs d’être respectés sans discrimination, et leur donne les moyens de pouvoir aux nécessités de la famille et de scolariser les enfants sans que ceux-ci en soient obligés eux-mêmes ce qui suppose de les soustraire à l’exercice prématuré d’une activité économique. Le travail dit décent est celui qui permet aux travailleurs de s’organiser librement et de faire entendre leur voix, de s’épanouir au niveau personnel, familial et spirituel et qui assure aux travailleurs parvenus à l’âge de la retraite, des conditions de vie acceptable. D’un point de vue politique, la question digravail décent est appelé à occuper une place de choix. Les emplois modernes sont de plus en plus rares dans les sociétés africaines. Par conséquent, la redéfinition du secteur informel (plus grand pourvoyeur d’emplois) s’impose. En effet, la prolifération du secteur informel dont la dimension socio- économique en Afrique est assez importante, mérite dans doute que l’on lui accorde une attention particulière, vu le rôle qu’il joue dans l’économie et dans la société au moment où, l’Etat lui-même se formalise de plus en plus. Car le travail décent doit être normalement un facteur bien réel du développement durable qui concerne aussi bien les salariés employés dans le secteur informel.Le développement de toute nation repose sur son capital humain. Celui-ci, mieux exploité. Est une source de stabilité pour toute société. Dans le cas contraire, il est à l’origine de nombreux conflits, et ont pu voir de nombreux jeunes sans emploi en Côte d’Ivoire, en Sierra-Leone, au Libéria etc. être utilisés dans les guerres civiles. Au plan économique et social, il faut malheureusement constater que la crise économique mondiale et ses conséquences signifient que le monde est confronté à la perspective d’une aggravation prolongé du chômage et d’un accroissement de la pauvreté et des inégalités. Les enfants des familles vulnérables sont parmi ceux qui sont les plus touchés. Car, dans la plupart des cas, c’est la pauvreté qui est à l’origine des difficultés des enfants pour accéder à l’éducation et au travail. Pour faire face, la solution consiste s’attaquer à la vulnérabilité des ménages et à l’insécurité des revenus des adultes, et favorise l’accès de tous les enfants à l’éducation de qualité. Lucien KOFFI Kouadio, Débats courrier d’Afrique de l’Ouest, Nº72, février 2010 faire le résumé du texte
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