Bonjour j’ai vraiment besoin d’aide car je dois faire un commentaire ( composé) sur le passage ci dessous du livre Les Caractères de Jean De la Bruyere (Livre V, remarque 31-34 inclus ) pour demain mais je n’ai rien fais. Si quelqu’un aurait l’aimable gentillesse de m’aider ce serait très bien !
Merci d’avance !!
31 (IV)
Avec de la vertu, de la capacité, et une bonne conduite, l’on
peut être insupportable. Les manières, que l’on néglige comme
de petites choses, sont souvent ce qui fait que les hommes décident de vous en bien ou en mal : une légère attention à les avoir douces et polies prévient leurs mauvais jugements.
Il ne faut presque rien pour être cru fier, incivil, méprisant,
désobligeant : il faut encore moins pour être estimé tout le
contraire.
32
(IV) La politesse n’inspire pas toujours la bonté, l’équité, la
complaisance, la gratitude ; elle en donne du moins les appa-
rences, et fait paraître l’homme au dehors comme il devrait
être intérieurement.
(I) L’on peut définir l’esprit de politesse, l’on ne peut en fixer
la pratique : elle suit l’usage et les coutumes reçues ; elle est
attachée aux temps, aux lieux, aux personnes, et n’est point
la même dans les deux sexes, ni dans les différentes condi-
tions1 ; l’esprit tout seul ne la fait pas deviner : il fait qu’on
la suit par imitation, et que l’on s’y perfectionne. Il y a des
tempéraments qui ne sont susceptibles que de la politesse ;
et il y en a d’autres qui ne servent qu’aux grands talents, ou
à une vertu solide. Il est vrai que les manières polies donnent
cours2 au mérite, et le rendent agréable ; et qu’il faut avoir de
bien éminentes qualités pour se soutenir sans la politesse.
(I) Il me semble que l’esprit de politesse est une certaine
attention à faire que par nos paroles et par nos manières les
autres soient contents de nous et d’eux-mêmes.
33 (I)
C’est une faute contre la politesse que de louer immodé-
rément, en présence de ceux que vous faites chanter ou tou-
cher un instrument, quelque autre personne qui a ces mêmes
talents ; comme devant ceux qui vous lisent leurs vers, un
autre poète.
34 (IV)
Dans les repas ou les fêtes que l’on donne aux autres, dans
les présents qu’on leur fait, et dans tous les plaisirs qu’on leur procure, il y a faire bien, et faire selon leur goût : le dernier
est préférable.
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