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Au moment de la révolution française, le « culte de l'Être suprême » (I.115) a remplacé la religion catholique, jusqu'alors religion d'État. Or, selon Olympe de Gouges, des lignes 103 à 108, les femmes pourraient redouter que les « législateurs » - ceux qui rédigent les lois et sont des révolutionnaires- leur posent la question rhétorique adressée par Jésus (le « législateur des noces de Cana », l. 105) à sa mère : « Qu'y a-t-il de commun entre toi et moi ? », dont la réponse est « Rien » (puisque Jésus est d'origine divine et Marie, sa mère, humaine) et que certains interprètent comme une différence fondamentale entre l'homme et la femme. Or, les révolutionnaires ne devraient pas reprendre cette phrase, puisqu'ils ont renoncé à la religion catholique (« correcteurs de cette morale, longtemps accrochée aux branches de la politique », l. 106-107), associée pouvoir royal. C'est pourquoi il serait légitime que les femmes leur répondent : « Tout » (1.109). 2) Qu'est-ce qu'un postambule ? Donnez-en la définition.
3) Cherchez également la définition de « préjugés » (1.93), « mépris » (1.99), « corruption » (1.100) et « affranchir » (1.117)
4) Qu'est-ce que « l'Être suprême » qu'évoque l'autrice à la ligne 115?
5) A qui Olympe de Gouges s'adresse-t-elle ? Sur quel « ton » ? Donnez des exemples analysés afin de justifier votre réponse.
6) Quels sont les différents mouvements de ce texte ? (Question en vue de proposer un plan d'explication linéaire qui soit cohérent). Indiquez les lignes de début et de fin de chaque partie, et l'idée générale de chacune d'elles.
7) Question de grammaire. Analysez la tournure suivante : « Quand cesserez-vous d'être aveugles ? » (1.97-98)


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