Bonjours pouvez-vous m’aider pour un dm svp merci d’avance
Les paysages :
Ce fut au travers de cette contrée de flammes que Naïs et Frédéric s’aimèrent pendant un mois. Il semblait que tout ce feu du ciel était passé dans leur sang. Les huit premiers jours, ils se contentèrent de se retrouver la nuit, sous le même olivier, au bord de la falaise. Ils y goûtaient des joies exquises. La nuit fraîche calmait leur fièvre, ils tendaient parfois leurs visages et leurs mains brûlantes aux haleines qui passaient, pour les rafraîchir comme dans une source froide. La mer, à leurs pieds, au bas des roches, avait une plainte voluptueuse et lente. Une odeur pénétrante d’herbes marines les grisait de désirs. Puis, aux bras l’un de l’autre, las d’une fatigue heureuse, ils regardaient, de l’autre côté des eaux, le flamboiement nocturne de Marseille, les feux rouges de l’entrée du port jetant dans la mer des reflets sanglants, les étincelles du gaz dessinant, à droite et à gauche, les courbes allongées des faubourgs ; au milieu, sur la ville, c’était un pétillement de lueurs vives, tandis que le jardin de la colline Bonaparte était nettement indiqué par deux rampes de clartés, qui tournaient au bord du ciel.
Soulignez les sens mis en éveil dans ce passage ?
Quel champ lexical domine ? Pourquoi ?
L’excipit, explicit
L’excipit désigne les dernières lignes d’une œuvre. Il s’oppose ainsi à l’incipit.
L’excipit dramatique : il se termine par un évènement positif ou négatif (la mort d’un personnage, un départ, un mariage, etc.) qui met un point final au récit.
L’excipit à valeur morale ou philosophique : l’auteur nous fournit une leçon morale ou philosophique tirée de l’action vécue par le personnage. C’est le plus fréquent à la fin des contes.
L’excipit sans conclusion : le lecteur est censé conclure lui-même car il n’y a pas de fin précise.
Aussi passa-t-il un hiver charmant : il faisait venir des dames de Marseille, qu’il hébergeait dans une chambre louée par lui, au faubourg ; il découchait, rentrait seulement aux heures où sa présence était indispensable, dans le grand hôtel froid de la rue du Collège ; et il espérait bien que son existence coulerait toujours ainsi. À Pâques, M. Rostand dut aller à la Blancarde. Frédéric inventa un prétexte pour ne pas l’accompagner. Quand l’avoué revint, il dit, au déjeuner : « Naïs se marie. – Bah ! s’écria Frédéric stupéfait. – Et vous ne devineriez jamais avec qui, continua M. Rostand. Elle m’a donné de si bonnes raisons… » Naïs épousait Toine, le bossu. Comme cela, rien ne serait changé à la Blancarde. On garderait pour méger Toine, qui prenait soin de la propriété depuis la mort du père Micoulin. Le jeune homme écoutait avec un sourire gêné. Puis, il trouva lui-même l’arrangement commode pour tout le monde. « Naïs est bien vieillie, bien enlaidie, reprit M. Rostand. Je ne la reconnaissais pas. C’est étonnant comme ces filles, au bord de la mer, passent vite… Elle était très belle, cette Naïs. – Oh ! un déjeuner de soleil », dit Frédéric, qui achevait tranquillement sa côtelette.
A quel type d’excipit avons-nous affaire ici ?
Quel sens donnez-vous à la dernière phrase de la nouvelle : « Oh ! un déjeuner de soleil », dit Frédéric, qui achevait tranquillement sa côtelette. »
En quoi cette nouvelle est-elle une critique de la société de l’époque
Merci d'avoir visité notre site Web dédié à Français. Nous espérons que les informations partagées vous ont été utiles. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou besoin d'assistance. À bientôt, et pensez à ajouter ce site à vos favoris !