texte littéraire
nez d'une famille juive sous le nom de Jacob Simone veil est une licenne de saison alors elle est arrêtée en 1944 par la police.

Nous avions été prévenu dès les premières semaines de l'année scolaire que les épreuves du bac se déroulerait non pas en juin selon le calendrier habituel mais dès la fin mars et le comporterait que des épreuves écrites. les autorités niçoises voulaient en effet clore l'année scolaire le plus tôt possible par crainte d'un débarquement allier et des troubles qui en découlerait. elles envisageaient même l'évacuation de la ville en cas de nécessité des blockhaus avaient été érigé le long de la mer et d'autres mesures de protection prévue j'ai donc passé mes épreuves le 29 mars sans rencontrer la moindre problème et sous mon vrai nom le lendemain j'avais rendez-vous avec des amis pour fêter la fin des examens je m'y rendais avec un camarade lorsque soudain 2 allemand en civil nous arrêtèrent pour contrôle d'identité ils étaient escortés d'une de ses russes dont Nice regorger alors et dont certains n'avaient eu aucun scrupule à se mettre au service des Allemands. un rapide regard sur ma carte d'identité leur suffit :« elle est fausse. » je me défendu avec un parfait à plomb : « mais pas du tout ! » ils refusèrent de discuter et nous conduisir aussitôt à l'hôtel Excelsior où la gestapo mener les interrogatoires des personnes interpellées. le mien n'a pas duré longtemps tandis que je m'acharnais à répéter que mon nom était bien celui qui figurait sur mes papiers l'un des Allemands m'a désigné d'un geste une table sur laquelle se trouvait une pile de carte d'identité vierge mais dont la signature facilement reconnaissable à son encre verte était identique à la mienne le ton reste sans voix avait-il raflé tout un stock ou avait-il réussi à mettre en circulation des fausses cartes ? rien n'est impossible je me suis alors dit : « toute la famille à la même carte que moi il faut les prévenir. » j'ai donc fourni une fausse adresse aux Allemands avant de supplier le camarade non juif avec lequel j'avais été arrêté et qui s'apprêtait à ressortir libre de l'hôtel Excelsior de prévenir ma famille
c'est alors produit un tragique concours de circonstances ce jour-là mon frère Jean avait rendez-vous avec maman c'est en manquer chacun de son côté se rendit à l'endroit où j'habitais et où un autre étage vivait aussi ma sœur Milou. tous les trois au même moment se retrouver ainsi pour la première fois dans l'escalier de l'immeuble et comme le garçon qui devait les prévenir avait été suivi par l'Église sabot le coup de filet fut rapide l'arrestation c'est ainsi effectué de la façon la plus absurde qui soit maman Milou et Jean était sorti de chez eux comme moi-même deux ou trois heures plus tôt convaincu que leur carte d'identité les protège en les voyant arriver à l'hôtel Excelsior j'ai tout de suite le sentiment qu'une nasse se refermer sur nous et que nous existences prenez dès lors un tour dramatique désormais il était inutile de lutter.​