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Bonjour a tous ,
possible de m'aider pour les questions 2a 4
un grand merci davance
Insensés que nous sommes ! nous nous aimons Perdican et Camille, deux jeunes nobles qui s'étaient promis un amour éternel dès l'enfance, ont joué avec leurs sentiments aux dépens de Rosette, une paysanne à qui Perdican a promis le mariage pour rendre Camille jalouse. Ils se retrouvent dans la chapelle. Voici la dernière scène. (Entre Perdican.) Acte III, scène 8 CAMILLE, PERDICAN CAMILLE. - Qui m'a suivie? Qui parle sous cette voûte? Est-ce toi, Perdican? PERDICAN.-Insensés que nous sommes! nous nous aimons. Quel songe avons- nous fait, Camille? Quelles vaines paroles, quelles misérables folies ont passé comme un vent funeste¹ entre nous deux? Lequel de nous a voulu tromper l'autre? Hélas ! cette vie est elle-même un si pénible rêve; pourquoi encore y mêler les nôtres? Ô mon Dieu, le bonheur est une perle si rare dans cet océan d'ici-bas! Tu nous l'avais donné, pêcheur céleste, tu l'avais tiré pour nous des profondeurs de l'abîme, cet inestimable joyau; et nous, comme des enfants gâtés que nous sommes, nous en avons fait un jouet; le vert sentier qui nous amenait un vers l'autre avait une pente si douce, il était entouré de buissons si fleuris, il e perdait dans un si tranquille horizon! Il a bien fallu que la vanité, le bavardage la colère vinssent jeter leurs rochers informes sur cette route céleste, qui nous rait conduits à toi dans un baiser! Il a bien fallu que nous nous fissions du al, car nous sommes des hommes. Ô insensés! nous nous aimons. (Il la prend dans ses bras.) 15 20 25 30 CAMILLE.- Oui, nous nous aimons, Perdican; laisse-moi le sentir sur ton cosur; ce Dieu qui nous regarde ne s'en offensera pas; il veut bien que je t'aime; il y a quinze ans qu'il le sait³. PERDICAN. - Chère créature, tu es à moi! (Il l'embrasse; on entend un grand cri derrière l'autel.) CAMILLE.-C'est la voix de ma sœur de lait'. PERDICAN. - Comment est-elle ici! Je l'avais laissée dans l'escalier, lorsque tu m'as fait rappeler. Il faut donc qu'elle m'ait suivi sans que je m'en sois aperçu CAMILLE. - Entrons dans cette galerie; c'est là qu'on a crié. PERDICAN. – Je ne sais ce que j'éprouve; il me semble que mes mains sont couvertes de sang. CAMILLE. – La pauvre enfant nous a sans doute épiés; elle s'est encore évanouie; viens, portons-lui secours; hélas ! tout cela est cruel. PERDICAN. — Non, en vérité, je n'entrerai pas; je sens un froid mortel qui me paralyse. Vas-y, Camille, et tâche de la ramener. (Camille sort.) PERDICAN. - Je vous en supplie, mon Dieu! ne faites pas de moi un meurtrier! Vous voyez ce qui se passe; nous sommes deux enfants insensés, et nous avons joué avec la vie et la mort; mais notre cœur est pur; ne tuez pas Rosette, Dieu juste! Je lui trouverai un mari, je réparerai ma faute; elle est jeune, elle sera riche, elle sera heureuse; ne faites pas cela, ô Dieu, vous pouvez bénir encore quatre de vos enfants. Eh bien! Camille, qu'y a-t-il? 35 CAMILLE.- Elle est morte. Adieu, Perdican. (Camille rentre.) Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour, acte III, scène 8 (extrait), 1834
question 2
par quelles phrases Camille est perdican se relève-t-il leur amour ? quel est le pronom le plus utilisé ?
question 3
pourquoi perdican quand a-t-il l'impression de se réveiller d'un songe
relever le champ lexical principal dans sa première réplique
question 4
à qui s'adresse Perdican aux lignes 6 à 14 et 29 à 33
par quel pronom personnel et expression le désigne-t-il
pourquoi cette insistance


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