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REECRITURE Réécrivez ce texte en conjuguant les
verbes entre parenthèses soit à l'imparfait, soit au passé
simple. Expliquez vos choix.
Boujardon et ses hommes, l'arme en bandoulière, (emme-
ner) la pompe au petit trot; et je les (voir) disparaître au pre-
mier tournant, suivis de quatre gamins silencieux, écrasant
de leurs grosses semelles les brindilles de la route givrée où
je n'(oser) pas les suivre.
Dans le bourg, il n'y (avoir) plus alors de vivant que le café
Daniel où j'(entendre) sourdement monter puis s'apaiser les
discussions des buveurs. Et, frôlant le mur bas de la grande
cour qui (isoler) notre maison du village, j'(arriver), un peu
anxieux de mon retard, à la petite grille.
Elle (être) entrouverte et je (voir) aussitôt qu'il se (passer)
quelque chose d'insolite.
En effet, à la porte de la salle à manger - la plus rappro-
chée des cinq portes vitrées qui (donner) sur la cour - une
femme aux cheveux gris, penchée, (chercher) à voir à travers
les rideaux. Elle (être) petite, coiffée d'une capote de velours
noir à l'ancienne mode. Elle (avoir) un visage maigre et fin,
mais ravagé par l'inquiétude.
Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, 1913.
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