Bonjour,
je dois faire un commentaire sur caligula mais j'ai l'impression de faire n'importe quoi.
J'aimerais avoir des avis et des conseils s'il vous plaît. (le commentaire est inachevé)
Albert Camus est un philosophe, romancier, dramaturge, essayiste nouvelliste et écrivain français. Il a reçu un prix Nobel de littérature en 1957 grâce à 2 œuvres connu, la peste (qui a connu un regain de popularité avec la covid) parue en 1947 et l'étranger paru en 1942.
Il est aussi le créateur de ce qu'il appelle le cycle de l'absurde dont une des pièces principales est Caligula, une pièce de théâtre absurde composé de 4 actes qui est paru en 1944 aux éditions Gallimard. Cette œuvre met en scène un empereur romain dont le nom est semblable au titre de l'œuvre. Le récit de la met en scène Caligula décris comme un tyran insensible après la mort de sa sœur et maîtresse, Drusilla. Il se retrouve sous l'emprise de pensée Obsessive d'horreur et de mépris. Dans l'acte II scènes 14, le jeune Scipion se retourne contre l'empereur Caligula après qu'il ait tué son père.
C’est alors que dans la dernière scène, la réplique ligne 3 du jeune Scipion « Et quelle immonde solitude doit être la tienne » déclenche une tirade de la part de Caligula sur sa solitude.
On peut alors se demander en quoi le spectateur, assiste-t-il à en inhabituel dévoilement du tyran.
En premier lieu, nous verrons que Caligula fait face à Scipion qui le provoque et le perturbe, dans un second temps nous verrons que Caligula se retrouve habitez d'émotion très variée et dans un dernier temps nous verrons que Caligula s'expose littéralement entre jeux poétiques et sincérité de la pensée.
Caligula fait face dans cette scène à Scipion qui le provoque et perturbe. Il se lance alors dans une définition de la solitude en utilisant la répétition du nom « solitude » qu’il cite explicitement six fois dans le texte dans les lignes 5 ;9 ;11 ;14. Cependant nous pouvons aussi remarquer qu’il ne la cite pas explicitement en utilisant la périphrase, notamment à la ligne 5 « Celle des poètes et des impuissants. ». Il la personnifie en utilisant la 3ème personne personne du singulier comme nous le voyons dans la ligne 11 « Elle est peuplée de grincements de dents et tout entière retentissante de bruits de clameurs perdues. » elle faisant référence à la solitude. Toutefois à la ligne 5 « Ah ! tu ne sais pas que seul on ne l’est jamais ! » il utilise un oxymore dans le but de la définir, car en principe la solitude est le fait de rester seul et isolé, or dans cette réplique il affirme que nous ne sommes jamais seul. D’autre part, dans cette définition de la solitude Caligula prend en compte son interlocuteur. En effet, c’est à lui qu’il définit la solitude du fait qu’il l’est provoqué notamment avec ces deux répliques ironiques ligne 1 « Comme je te plains comme je te hais ! » et ligne 2 « Et quelle immonde solitude doit être tienne. ». Nous remarquons alors dans le texte du tutoiement, comme dans les lignes 1 « La solitude ! Tu la connais, toi, la solitude » et 2 « Ah ! tu ne sais pas que seul on ne l’est jamais…». Deplus, il cite le nom de son interlocuteur dans sa tirade à la ligne 11 « Mais non, Scipion.».
Caligula se retrouve habité d’émotions très variées. Nous pouvons observer que de la ligne 2 à la ligne 10 Caligula se trouve entre colère et agitation, notamment avec les phrases exclamatives comme à la ligne 5 « Et que partout le même poids d’avenir et de passé nous accompagne ! », l’ironie comme à la ligne 4 « Tu la connais la solitude ? », les onomatopées comme à la ligne 5 « Ah ! tu ne sais pas que seul on ne l’est jamais. » ou encore les didascalies comme à la ligne 2 « avec colère ».
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