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Texte 2: Celui qui a tout perdu. Le soleil riait dans ma case Et mes femmes étaient belles et souples Comme des palmiers sous la brise des soirs V Mes enfants glissaient sur le grand fleuve SAux profondeurs de mort Et mes pirogues luttaient avec les crocodiles La lune maternelle accompagnait nos danses Le rythme frénétique et lourd du tam-tam Tam-tam de joie, tam-tam de l'insouciance 10 Au milieu des feux de liberté Puis un jour le silence.... Les rayons du soleil semblèrent s'éteindre 3 Dans ma case de vie de sens Mes femmes écrasèrent leurs bouches rougies 5 Sur les lèvres minces et dures des conquérants 6 Aux yeux d'acier Et mes enfants quittèrent leur nudité paisible Pour l'uniforme de fer et de sang Vous n'êtes plus vous aussi › Tam-tam de mes nuits, tam-tam de mes frères Les fers de l'esclavage ont déchiré mon cœur. David Diop (poète sénégalais), Coups de pilon, Présence africaine, Paris, 1967. Vous ferez de ce poème un commentaire composé. Vous montrerez d'une par l'Afrique avant la colonisation et d'autre part l'impact de la colonisation sur elle​