lettre d'un poilu à ses parents (Verdun, juillet 1916) Je suis encore vivant et en bonne santé, pas même blessé, alors que tous mes camarades sont tombés morts ou blessés aux mains des Boches (des Allemands) qui nous ont fait souffrir les mille horreurs, liquides enflammés, gaz asphyxiants, attaques (...) Ah! Grand Dieu, ici seulement, c'est la guerre. Je suis redescendu de première ligne ce matin. Je ne suis qu'un bloc de boue et j'ai dû faire racler mes vêtements avec un couteau car je ne pouvais plus me traîner, la boue collante à mes pans de capotes après mes jambes. (...) J'ai eu soif, j'ai connu l'horreur de l'attente de la mort sous un tir de barrage inouï. Je tombe de fatigue, voilà 10 nuits que je passe en première ligne. Je vais me coucher, au repos dans un village à l'arrière où cela cogne cependant. J'ai sommeil, je suis plein de poux, je pue la charogne des macchabées. Je vous écrirai dès que je vais pouvoir. Lettre de Georges Gallois, 221ème régiment d'infanterie, cité dans Paroles de Poilus, Librio, 1998
1. presentez ce document, pourquoi peut-on dire que c'est un récit authentique sur la guerre?
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